Seleccionés de la Collection

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PISTOLET

Arme à chargement par la bouche avec un système de piston, il s'agit concrètement d'un « Modèle un XIII ». Crosse de bois de noyer avec plaque de couche en laiton doré. Cuvettes, sous-garde et crampon en laiton doré. Calibre 17,1 mm. Il porte les inscriptions et les marques suivantes: deux marques rayées dans la tête de cylindre; « 1809 » dans la crosse ; « C 1809 » juste où le canon commence; "B" couronné; M[odele An 1] 3 " dans la partie supérieur du canon et « E[mpire] F[ançais] » dans le canon.

 

L'origine de cette arme est daté en 1800 lorsque Napoléon forme une commission de généraux qui devraient définir les caractéristiques d'un nouveau modèle de pistolet à chargement par la bouche qui remplacerait le M1777 utilisé par la cavalerie. Il est en 1806 quand ils commencent sa production. L'inscription "C 1809" indique que c'est une arme française fait en 1809 dans l'une des usines impériaux (Charleville, Saint-Etienne, Tulle, Versales ou Maubege) où ces modèles (Boulet, 1993: 50) ont été produites. La présence des deux marques griffées sur la crosse pourrait indiquer qu'elle a été utiliser comme pistolet de duel.

 

CALQUE ESPAGNOL-CARTHAGINOIS

Il s'agit d'un calque espagnol-carthaginois frappé entre les années 221-218 a.C. Il a été fabriqué dans une province méridionale de la péninsule (Villaronga, 1994: 69-45). Avers: tête de Tanit qui regarde ver la gauche (avec des traits d'influence indienne). Revers: tête de cheval en regardant vers la droite (devant le cou il apparaît une lettre phénicienne, Aleph.). Bord plain.

Les Carthaginois ont commencé à frapper des pièces de monnaie dans la péninsule ibérique vers 237 avant J.-C . avec l'intention de payer la taxe exigée par les Romains après la défaite de la I Guerre Punique et pour le paiement de ses troupes jusqu'à la perte de Cartago Nova (Qart Hadast) en 209 avant J.-C (ALFARO, 1998). Malgré une période aussi courte, la monnaie peut se considérer très complète, avec des valeurs en or, en argent et en bronze.

Cependant, les émissions ne sont pas épigraphiques et nous ne pouvons pas connaître exactement où ils ont été frappés (très probablement à Akara Leuke et Qart Hadast). Les représentations les plus abondantes sont les dieux du panthéon carthaginois, Tanit, Melkart ou Eshmun avec comme revers un cheval (VIVES, 1980).

 

HERMÈS DE BACCHUS

Il s'agit d'un buste appartenant à un hermès représentant le dieu Bacchus comme un homme mûr avec barbe. Les traits formels qu'il présente, surtout aux yeux et à la barbe, semblent indiquer que c'est une sculpture inachevée. Le dos est complètement plat, sans sculpter. Dans la partie supérieure, il y a des restes d'un agrafe métallique qui devait rejoindre cette partie du hermès avec d'autres éléments qui l'auraient intégré.

Bien que l'origine de ce type de pièces soit grecque, ce sera dans le monde romain où il acquerra un fort développement et diffusion, au même temps d'un point de vue typologique, avec la création de plusieurs modèles différenciés, comme d'un point de vue technique, avec les matériaux utilisés pour son élaboration et le changement de son but et sa fonction.

Si pour les Grecs il était un objet de culte lié à Hermès (Dieu protecteur des voyageurs et de la fertilité), pour les Romains, il deviendra un objet purement ornemental dans les villas et les jardins des provinces d'Hispanie. Cette série de représentations répond aux traditions hellénistiques qui sont apparues dans les arts somptueux romains tout au long du premier et deuxième siècle après J-C. À Rome, le type hellénistique formé par un pilier de marbre blanc avec la représentation d'une divinité dans sa partie supérieure aboutira vers des types différenciés comme l'hermès-portrait, les hermès-décoratifs ou les double hermès (PEÑA, 2002 : 360-362).

La décontextualisation de la pièce qui nous occupe rend très difficile déterminer sa fonctionnalité et chronologie, c'est la raison pour laquelle toutes les affirmations doivent être prises avec prudence.

 

ENSEMBLE D'ÉCOUVILLON

Écouvillon en acier avec section quadrangulaire, légèrement courbé par son utilisation. La poignée en bois a la forme d 'un cône avec la garniture métallique cloutée. L'instrument était utilisé pour nettoyer l'alésage du barillet de l'arme à feu, dont le mât correspond à la longueur du canon pour lequel il est utilisé. Son utilisation a été stipulée en Espagne depuis le début du XVIIIe siècle (ORDENAZAS, 1728: 68), bien qu'elle soit antérieure, liée à l'utilisation des premières armes à feu.

 

MODÈLE DE BATAILLE DE LA BATAILLE

Modèle de déploiement des troupes dans la bataille de Bailén. Échelle: 1: 2000.

La bataille de Bailén eut lieu le 19 Juillet 1808 pendant la guerre de l'indépendance espagnole, celle-là est considéré comme la première défaite de l'histoire de l'armée impériale des troupes françaises de Napoléon. Dirigés par le général Dupont (21000 hommes), ils sont été vaincus par les troupes de Castaños (27000 hommes), celui-ci commandait l'armée espagnole d'Andalousie (ÁLVAREZ JUNCO, 1994).

Après l'insurrection du 2 mai, Napoléon a ordonné au général Dupont de soumettre l'Andalousie et d'aider l'escadron naval de Rossilly, qui avait été bloqué à Cadix par les Espagnols. En route vers l'Andalousie, Dupont a dû affronter l'armée espagnole à Bailén le 19 juillet 1808 (les comités de Séville et de Grenade avaient convoqué le recrutement de troupes militaires pour arrêter le passage français à travers l'Andalousie). Ainsi, après le plan de Porcuna et organisées par le général Francisco Javier Castaños, les troupes espagnoles de Reding et de Coupigny ont commencé une bataille difficile qui a pris fin avec la capitulation de Dupont (CUENCA TORIBIO, 2006: 156).